Bien s'informer pour exporter en Nouvelle-Zélande
La CCISM s’est rendue en Nouvelle-Zélande le mois dernier dans le cadre de la mission de prospection de marché qui aura lieu au mois d’octobre.
Le marché néo-zélandais est un des marchés les plus ouverts du monde. Cependant, il est très exigeant et mature. Les prévisions de croissance en 2018 sont de 2.7% du PIB.
Les grands secteurs d’activité de la Nouvelle-Zélande
L’agriculture
Elle représente 6.1% du PIB et emploie 6.4% de la population active. Elle constitue la principale source d’exportation du pays car la Nouvelle-Zélande est l’un des premiers producteurs mondiaux de produits laitiers (2% de la production mondiale). Le pays est également un gros producteur de viande, de bois, de fruits, de produits vinicoles.
Le secteur industriel
Il représente 23% du PIB et emploie plus de 20% de la population active. Ce secteur est tiré par les industries agroalimentaires, le textile et les équipements de transport.
Le secteur tertiaire
Il représente 71% du PIB et emploie plus de 73% de la population active. Le tourisme, le commerce de détail et de gros et le secteur de la restauration et de l’hôtellerie sont les principaux moteurs de ce secteur d’activité.
La FNZCCI (French New Zealand Chamber of Commerce) et PTI (Pacific Trade and Invest)
Deux organisations sont incontournables pour votre développement économique en Nouvelle-Zélande : La FNZCCI (French New Zealand Chamber of Commerce) et PTI (Pacific Trade and Invest).
Ces organisations aident les entreprises françaises (FNZCCI) et du Pacifique (PTI) à s’implanter et développer leur activité en Nouvelle-Zélande.
L’entrée des produits polynésiens en NZ
Certains produits font l’objet de réglementation particulière. En effet, les produits alimentaires et cosmétiques sont réglementés et très contrôlés.
Produits cosmétiques
La douane : Le marché néo-zélandais étant assez libéral, les taux de douanes sont bas voire nuls.
Cependant, ces derniers sont variables (mais beaucoup plus faibles qu’en Polynésie française ou en métropole) et il faudra vous rapprocher des autorités néo-zélandaises pour avoir le taux précis de chaque produit importé.
L’Environemental Protection Authority (EPA)
Le EPA est l’autorité de référence qui approuvera l’importation de produits cosmétiques sur le sol néo-zélandais. Il s’agit d’une étape indispensable à toute entrée sur le territoire néo-zélandais.
La réglementation est moins drastique que pour le marché européen. En somme, si les produits sont acceptés en Europe, la Nouvelle-Zélande les acceptera également.
Une simple vérification d’usage sur le site de l’Environemental Protection Authority (EPA) vous permettra de vous assurer de cela.
Si les démarches vers l’Europe n’ont pas encore été entamées, il conviendra de se référer au Hazardous Substances and New Organisms Act 1996. Si cela est le cas, il faudra vous rapprocher de l’EPA pour que ce dernier vous indique les quotas, les démarches et l’étiquetage requis pour pouvoir exporter vos produits vers la Nouvelle-Zélande.
Outre ces aspects réglementaires, il sera nécessaire de passer par un importateur de produits cosmétiques. Ce dernier devra s’assurer que vos produits peuvent être introduits sur le marché néo-zélandais, et il sera en charge des démarches douanières.
Produits du secteur primaire
La douane : Le marché néo-zélandais étant assez libéral, les taux de douanes sont bas voire nuls.
Cependant, ces derniers sont variables (mais beaucoup plus faibles qu’en Polynésie française ou en métropole) et il faudra vous rapprocher des autorités néo-zélandaises pour avoir le taux précis de chaque produit importé.
Le Ministry of Primary Industry (MPI)
Le MPI est l’autorité de référence qui approuvera l’importation de produits alimentaires sur le sol néo-zélandais. Il s’agit d’une étape indispensable à toute entrée sur le territoire néo-zélandais.
Les produits alimentaires : Avant toute chose, vous devez détenir un certificat de sécurité sanitaire (HACCP) pour pouvoir exporter vos produits en Nouvelle-Zélande.
De plus, il est indispensable de savoir si les produits polynésiens exportés font partie de la liste des produits de High Regulatory Interest (HRI) : https://www.mpi.govt.nz/document-vault/10685
Si les produits ne sont pas dans cette liste, il conviendra uniquement de contacter un importateur possédant l’agrément alimentaire pour se mettre en conformité des règles d’hygiène et d’étiquetage.
Si les produits figurent sur cette liste, deux étapes supplémentaires seront nécessaires :
Produire un certificat de fabrication officiel. Ce certificat devra être mis en place entre les deux gouvernements ce qui implique des discussions préalables entre le gouvernement polynésien et néo-zélandais.
Vérification et test de chaque expédition à l’arrivée en Nouvelle-Zélande. Les tests se réduiront dans le temps mais ces derniers ne seront pas abandonnés.
Pour tous les produits importés, une procédure de biosécurité doit être mise en place. Pour cela, il faudra fournir au MPI un certificat d’exportateur stipulant que les produits ont bien été stérilisés.
Les produits forestiers/Le sable et les pierres : Avant toute chose, vous devez pouvoir fournir un certificat sanitaire d’importation (IHS) pour pouvoir exporter vos produits en Nouvelle-Zélande. L’importateur est l’entité qui doit posséder et fournir aux autorités l’IHS.
De plus, il faudra obtenir un certificat phytosanitaire (si nécessaire) avant que la marchandise ne quitte la Polynésie française.
Il vous faudra avoir recours à un « broker » pour que vos produits puissent passer la barrière douanière et que les documents administratifs puissent être traités.
https://www.mpi.govt.nz/importing/forest-products/wood-products/steps-to-import-wood-products/
https://www.mpi.govt.nz/importing/other/soil-rock-and-water/steps-to-importing/
Pour plus de renseignements sur votre implantation en Nouvelle-Zélande, n’hésitez pas à contacter le service international de la CCISM – international@ccism.pf – 40 47 27 46