CCISM EVENT - Colloque sur les conséquences juridiques de l'intelligence artificielle
Ainsi, les prochaines années verront naitre une nécessaire adaptation des régimes de responsabilité civile, de la responsabilité des choses qu'on a sous sa garde ou des personnes dont on doit répondre.
Ont notamment répondu à l’invitation de Aurélia MIRAS, doctorante au sein du laboratoire de droit privé et sciences criminelles, Thierry POLLE, Premier Président de la Cour d'Appel de Papeete, Laure CAMUS, Présidente du Tribunal de première instance de Papeete, ainsi que les représentants des forces de l’ordre.
En ouverture, Dominique BOURION, Bâtonnier, a tenu à rappeler que l'introduction de l'intelligence artificielle dans la vie quotidienne s'accompagne de nombreux paradoxes. Ainsi, tandis que les citoyens s'inquiètent de l'utilisation des données personnelles, ils n'en ont jamais communiqué autant de leur propre gré. Nous sommes donc généralement à l'origine de leur captation. En matière de propriété intellectuelle, l'intelligence artificielle aura également des implications majeures. Demeure le postulat posé par Einstein et relayé par Maître BOURION : " l'intelligence artificielle ne fait pas le poids face à la stupidité naturelle".
Pour les entreprises polynésiennes, l’intelligence artificielle offre des perspectives nouvelles, notamment dans les secteurs des transports, de la santé et du service client/marketing. Pour les accompagner, la CCISM proposera très prochainement un programme de sensibilisation et de formation ciblé.
