CCISM RÉSEAU - Les entreprises en première ligne pour l’autonomie alimentaire
Cette mission d’expertise a pour objectif d’apporter une assistance technique au trois Pays et territoires d’Outre-mer (PTOM) du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis-et-Futuna) et de définir les axes d’intervention stratégiques et opérationnels des financements européens dans le cadre de la future programmation régionale pour la période 2021-2027. Pour rappel, les PTOM du Pacifique bénéficient d’une enveloppe d’un montant de 4,2 milliards de francs XPF pour promouvoir des projets de coopération régionale dans des domaines prioritaires de la coopération entre l’UE et la région Pacifique. Le secteur prioritaire retenu d’un commun accord entre les trois territoires et la Commission européenne est le verdissement et le bleuissement des systèmes alimentaires.
Au nom de l’ensemble des entreprises polynésiennes, la CCISM a tenu à rappeler les contraintes géographiques pesant sur le tissu productif local et sur une dynamique de marché de type continental. En effet, la rareté du foncier, les conflits d’usage des terres entre activités humaines, l’étroitesse du marché intérieur et l’éloignement des grands pôles de développement mondiaux constituent autant de frein au développement agricole. En revanche, les ressources marines, notamment halieutiques, présentent un potentiel certain pour l’économie polynésienne. Ainsi, l’exploitation durable de la filière pêche permet aujourd’hui de disposer de produits de haute qualité destinés à la fois à satisfaire la demande locale mais également de répondre aux objectifs de la stratégie d’internationalisation des entreprises, portée par la CCISM pour le compte du Pays.
Rappelant le rôle essentiel des entreprises dans la mise en œuvre opérationnelle de toute transition à l’échelle du territoire, le Président de la CCISM a invité les experts de l’UE a confronté ces éléments avec les représentants des acteurs économiques de Nouvelle Calédonie et de Wallis et Futuna afin de densifier l’approche méthodologique de la démarche via la prise en compte des facteurs limitatifs des capacités de chaque écosystème. De nouvelles rencontres sur ces sujets majeurs pour l’avenir des collectivités françaises du Pacifique seront programmées dans les prochains mois.
