CCISM RESEAU - La biosécurité marine au coeur d'un séminaire international à la CCISM
Durant deux jours, les participants ont pu dresser un point partagé de la situation avant d’examiner ensemble des solutions concrètes pour préserver nos écosystèmes sans entraver le développement des flux commerciaux essentiels à la prospérité du territoire. Ainsi, des opportunités et des priorités en termes de coopération scientifique et technique se sont dégagées entre Aotearoa - Nouvelle-Zélande, la Polynésie française et plus globalement les états insulaires du Pacifique Sud.
A l’occasion de son discours d’intervention, le Président de la Polynésie Française, Edouard Fritch, s’est félicité de la tenue de cet échange au sein de la CCISM, « acteur majeur du développement et établissement reconnu pour l’excellence de ses formations » et, plus généralement, de l’opportunité de telles rencontres sur le Fenua : « Il s’agit pour nous tous d’une formidable opportunité d’en apprendre plus sur les moyens de préserver le milieu marin, de partager nos réflexions et nos expériences et, ensemble, de trouver les solutions pour conserver, le plus longtemps possible, la beauté et la richesse de nos eaux. »
De son côté, le Président de la CCISM, par la voix de son représentant, a tenu à rappeler l’esprit d’ouverture qui caractérise les chefs d’entreprise polynésiens, prêts à relever les défis à venir, notamment celui de la préservation de notre environnement : « souvent par incompréhension, parfois par dogmatisme, mais surtout par peur de faire le premier pas, les mondes de la recherche et de l’entreprise sont encore trop distants l’un de l’autre. Vu sous cet angle, l’initiative du CRIOBE n’en est que plus méritoire, audacieuse même. Tenir ce séminaire, réservé à des initiés, ici, dans le cœur du monde économique polynésien, c’est faire preuve d’ouverture, c’est envoyer un signal fort, c’est tendre la main, c’est, en un mot, faire le premier pas. […] Faisons de ces journées une réussite afin que, demain, de nouveaux échanges se fassent jour et nous permettent à tous, chercheurs, chefs d’entreprise et citoyens, de tisser des coopérations nouvelles. »