RETOUR SUR : La Conférence sur "Les fondations polynésiennes" organisée par la Fondation Anavai

L’objectif de cette réunion publique était de mieux faire connaître les fondations et leur statut, encore peu connu du grand public localement. En effet, en juin 2016, l’Assemblée de Polynésie Française (APF) a adopté à l’unanimité une loi de pays définissant le cadre des fondations polynésiennes. Or depuis, seules 4 fondations ont vu le jour en Polynésie.

Six personnes sont ainsi intervenues pour présenter :

1. la loi du pays
2. les dispositions fiscales que celle-ci permet
3. et les 3 fondations existantes :

• la Fondation Agir Contre l'Exclusion (FACE PF)
• la Fondation Paul and Mareva MARCIANO (Te Ti'aturi nei)
• et la Fondation Anavai

Les intervenants ont témoigné de leurs expériences et ont présenté leur vision d'une fondation polynésienne au regard de la loi du pays qui a été voté.

• Armelle Merceron a présenté les points communs et différences fondamentales entre associations loi 1901 et fondations. Selon elle, la fondation constitue un cadre spécifique pour développer le mécénat et permet d’enrichir la panoplie des formes juridiques disponibles au Fenua pour développer des actions d’intérêt général.
• Warren Dexter, qui a participé à la rédaction de la loi de pays, a ensuite présenté les spécificités et grandes lignes de cette loi de pays. Selon lui, la fondation offre la possibilité de collecter en toute transparence des fonds importants, de les gérer dans la durée et de contribuer à des projets d’intérêt général. 
• Nicolas Tanseau, expert-comptable et commissaire aux comptes, a ensuite présenté les dispositions fiscales que permettent le statut de fondation.

A l’issue de la présentation, de nombreuses questions ont été posée par le public et ont permis d’affiner tout ce qui avait pu être présenté durant la conférence. L’engouement des participants (avant, pendant et après l’événement) a démontré l’intérêt de telles initiatives et le besoin « d’éduquer » le grand public à ces sujets comme l’a mentionné Stéphane Chin Loy, Président de la CCISM, dans son discours d’ouverture.